Modelisme naval Thierry AUGEREAU

Le mât central et les radars de l'Abeille Flandre

Le mât central, situé sur le toit de la cabine, est la partie la plus haute de la maquette, et culmine à environ 70 cm de la base de la quille.

Afin de faciliter le transport de la maquette, et la taille des boites associées, une première séparation s'effectue au niveau du pont pour un transport en deux boites. Mais la partie "pont + cabine", lorsqu'elle est en un seul bloc, est encore relativement haute du fait de ce mât planté sur le toit de la cabine .

J'ai donc décidé de rendre le toit de la cabine supérieur (et de fait le mât planté dessus) amovible: ce toit est enfiché dans la structure de la cabine par des connecteurs servant à la fois de tenue mécanique et de contacts électriques pour toutes les fonctions solidaires de ce toit, à savoir:

Le mat central et ses différents éclairages
les 2 radars
les projecteurs de travail placés sur le toit
les feux de navigation rouges et vert situés sur les cotés du toit.

Le mât lui même est vissé sur ce toit par le dessous. On sépare donc ainsi l'ensemble "toit + mât" du reste de la cabine pour mettre le tout bout à bout dans une boite plus petite (moins haute).

La structure du mât est en laiton (tube de 4mm, 3mm, 2mm, tôle de 0,3mm), avec un habillage en bois pour la partie inférieure (de la petite plateforme à la base du mât).

Cette structure en laiton sera reliée à la masse électrique, permettant ainsi de ne passer qu'un seul fil par lampe (ça en fait quand même huit), caché à l'interieur des tubes, l'autre borne de chaque lampe étant relié à la structure du mât dès la base de chaque lampe. Le fil utilisé est du fil fin avec gaine téflon, qui ne fond pas lors du chauffage. En effet il est souvent nécessaire de passer certains fils dans les tubes laiton supports avant soudage de ces tubes entre eux, à cause des angles.

La partie haute du mât (de la petite plateforme au sommet) est la plus simple à réaliser en dépit des apparences.

L'échelle qui monte de la petite plateforme au sommet est réalisée séparément, selon la même méthode que pour le mât avant ( c'est à dire des barreaux en fil de de laiton plantés dans une latte de bois, et l'ensemble collé et mastiqué le long du tube du mât).

La partie basse du mât est plus complexe. En effet, en plus du passage des fils electriques, elle contient des aspects mécaniques lié à la rotation des radars. Dans la partie basse, la structure du mât est faite de 2 tubes soudés côte à côte:

l'un pour le passage des fils électriques (comme dans la partie supérieure)
l'autre pour la passage de l'axe de rotation du radar de la petite plateforme

Ces deux tubes sont ensuite encastrés dans la pièce de bois servant d'habillage pour la base.

Le troisième trou visible sur la photo à la base est l'emplacement d'un insers (écrou encastré et collé) qui servira a visser le mât sur le toit de la cabine (il faut que ça reste démontable en cas de panne mécanique, donc pas de collage).
La taille des radars ne permet pas de mettre le moteur correspondant directement dans le bulbe situé sous l'antenne.

Le radar de la petite plateforme est le plus complexe à animer, il faut passer par un systeme de pignons cachés dans l'epaisseur de la plateforme pour l'entrainer. Voici les pièces avant et après assemblage.

Pour le radar situé sur la grande plateforme, c'est plus simple. En effet, même sur le vrai navire, un poteau existe sous l'avant de cette plateforme, quasiment sous l'axe du radar. Pour la maquette il est donc facile de passer un axe dans ce tube de support, et de mettre le moteur radar sous le toit de la cabine. C'est la solution retenue pour celui là.

Une fois le mât vissé sur le toit, les deux axes se retrouvent donc tous les deux accessibles sous ce toit, j'ai alors utilisé un seul moteur et une courroie pour entrainer les deux axes, les differences de vitesse de rotation résultant des tailles les poulies associées à la base.

Les deux plateformes sont faites avec une tôle de laiton, entourée d'un barreau de cuivre de 2.5mm x 1 mm, soudé à cette tôle.
Les montant des rambardes sont faits avec ce même type de barreau de cuivre, percé pour le passage des fils de laiton de 0.8mm. (même technique que pour toutes les rambardes du pont). L'ensemble est soudé à l'etain.

Voici le mât central terminé, avant peinture, prêt à être vissé sur le toit de la cabine.

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